Les statuts du NPA...
les statuts du NPA
Les statuts provisoires ont été adoptés par 533 pour,
8 contre, 28 abstentions et 2 refus de vote.
Préambule
8 contre, 28 abstentions et 2 refus de vote.
Préambule
Le NPA est un parti qui se bat pour les principes définis dans le document programmatique adopté au congrès
de fondation. Notre parti vise à favoriser la prise de conscience politique et l’organisation des salariés et de tous les opprimés. Il est un outil au service de la lutte contre l’exploitation et
l’oppression du système capitaliste pour un socialisme démocratique et écologique.
Notre projet commun est de construire une nouvelle société qui rejette toute forme d’exploitation,
d’oppressions et d’aliénations qu’elles soient économiques, sociales, écologiques, idéologiques ou culturelles. Ceci nécessite le renversement du système capitaliste. L’organisation qui porte un
tel projet doit donc, dans ses pratiques mêmes, au quotidien, combattre les effets de l’idéologie dominante.
Nous voulons construire une organisation où chacun, chacune puisse trouver sa place à l’égal de tous les
autres. Une formation où chacun(e) est acteur ou actrice et qui permette la participation de tous et de toutes aux initiatives décidées en commun, à la critique, à l’élaboration de la stratégie,
du projet et des programmes, tel est en effet l’enjeu.
Les formes d’organisation et le fonctionnement ne sont pas neutres. Il n’y a pas de doute que la forme
rejoint le fond, et il faut donc que l’organisation interne qui sera la nôtre donne à voir la sincérité de nos convictions et de notre projet d’émancipation. Le bilan que nous pouvons faire du
XXème siècle, en particulier le stalinisme et toutes les expériences de bureaucratisation du mouvement ouvrier, nous imposent de tirer toutes les leçons pour construire une organisation vivante,
démocratique où chacun et chacune puisse trouver sa place à l’égal de tous les autres. Nous voulons un parti qui rompe avec la tradition des structures hiérarchisées qui filtrent et étouffent la
voix des militants. Nous voulons un parti qui innove dans la manière d’organiser l’action militante ou le débat n’est confisqué ni par les minorités agissantes, ni par un appareil
caporalisé. Nous voulons un parti qui brise toutes les formes de professionalisation de l’engagement politique.
Il doit être démocratique et pluraliste. Le parti que nous voulons construire entend d’emblée intervenir dans
tous les domaines de l’activité économique, politique et sociale. Il n’est pas une somme de comités atomisés mais un collectif de militantes et militants qui par leurs discussions et leurs
décisions entendent faire évoluer les rapports de forces sociaux au profit de l’immense majorité de la population. Faire des expériences ensemble, tirer des bilans n’est possible qu’à partir
d’activités menées ensemble. Les discussions et les décisions que nous prenons engagent l’ensemble du parti, c’est un gage de démocratie.
Ce qui rend nécessaire une centralisation des activités du parti, c’est que le capitalisme dispose d’un cadre
centralisé d’où s’organise sa domination : l’État, les puissances économiques et financières. L’enjeu est bien un changement de pouvoir et une rupture révolutionnaire avec l’ordre
établi.
1/ Adhésion et comité
Est membre du parti celui ou celle qui partage l’essentiel des “principes fondateurs” et adhère à un comité,
c’est-à-dire qui prend sa carte, participe aux activités et aux réunions du parti dans la mesure de ses disponibilités et verse ses cotisations.
Les militant-e-s sont membres d’un comité qui est la structure de base du parti. C’est lui qui recueille les
nouvelles adhésions, accueille et accompagne les nouveaux venus. Un comité est un regroupement de militant-es organisés sur la base d’une intervention sur un territoire, une entreprise, lieu de
travail ou secteur professionnel dont les précaires, ou dans la jeunesse. Chaque fois que c’est possible la création d’un comité d’entreprise doit être débattu.
Le comité gère librement ses activités dans le cadre des orientations nationales et locales fixées par les
congrès. Il dispose d’une autonomie d’adaptation de ces orientations aux réalités locales.
Le comité est le lieu de débat politique, où se discutent et se déterminent les initiatives, et un lieu de
formation. Chaque comité désigne un trésorier.
Il peut procéder à une éventuelle radiation du parti, dans des cas exceptionnels à définir et à encadrer
(violence, sexisme, racisme, LGBTI phobie…). La procédure de radiation doit être encadrée afin de préserver les droits de la défense : information du militant des faits qui lui sont
reprochés par écrit un mois avant la réunion où doit être votée la radiation ; possibilité de se faire assister par un autre membre du NPA ; vote de la radiation à une majorité des 2/3
des présent-e-s. Chaque militant-e dispose du recours d’une procédure d’appel nationale.
Lorsqu’un autre courant politique local demande à adhérer à notre parti, un processus de discussion est
engagé localement; un éventuel accord est ratifié par une assemblée générale des membres du parti.
Lorsqu’il s’agit d’un courant national, la même démarche politique est engagée, sous mandat, par l’exécutif
national et soumise à la direction nationale ou au congrès.
2/ Le congrès et représentation du NPA.
Le congrès est souverain en matière de programme, de fonctionnement et d’orientation nationale. Il établit
les relations internationales durables du NPA, adhésion à une internationale ou autre type de regroupement. Il élit à la parité un conseil politique national (CPN) représentatif du parti, de sa
réalité géographique comme de ses commissions nationales, et de ses sensibilités politiques. S’il existe des orientations politiques contradictoires soumises au vote du congrès, le CPN est élu à
la proportionnelle. Pour permettre de représenter correctement l’ensemble de la réalité du NPA, sa taille devrait donc avoisiner les 150 membres ce qui nécessite une réflexion sur son
fonctionnement. Le congrès a lieu au moins tous les deux ans, il est convoqué et préparé par le CPN. Les militants du NPA disposent du droit de convoquer un congrès extraordinaire, selon des
modalités à fixer ultérieurement.
Le CPN est chargé d’appliquer les mandats nationaux entre deux congrès. Il peut consulter les militants sur
toute question qu’il juge suffisamment importante ou inédite et qui nécessite l’avis de tous. Le CPN se réunit au moins quatre fois par an, détermine les choix de campagne nationale, Il ratifie
la composition des équipes responsables proposées par les commissions de travail. Il élit le comité exécutif en son sein dont il contrôle l’activité. Toute réunion du CPN doit être précédée et
suivie d’un débat dans les comités sur les points à l’ordre du jour. Pour cela l’ordre du jour doit parvenir aux comités le plus rapidement possible. Les élus au CPN doivent rendre compte des
débats internes, des orientations politiques nationales aux militant-e-s.
Le CPN, ainsi que le comité exécutif , doivent pouvoir être saisis par n’importe quelle instance
(nationale ou locale).
Le comité exécutif est responsable de l’activité nationale : représentation du NPA, animation nationale
des campagnes, réaction à l’actualité politique et sociale française et internationale, collectif de porte-paroles… Il peut se doter d’un secrétariat et de permanents. Ce qui implique de mettre
en place des règles de rotation des permanents, avec des permanentats limités dans le temps, de préparer des solutions de reclassement , de privilégier les temps partiels, et d’établir une
grille salariale afin que le passage d’un militant à temps partiel n’entraîne pas pour lui de perte de revenus. Quand les postes de permanens sont politiques, ils doivent être attribués à la
proportionnelle et être révocables.
Le principe de rotation de l’ensemble des directions, soit en nombre de mandats successifs (2, 3 ou 4) soit
en nombre d’années, est discuté pour être adopté dans les statuts définitifs. Deux soucis apparaissent : qu’une véritable rotation soit mise en place, et en même temps prendre le temps de
faire émerger et mûrir de véritables directions…
Une commission de médiation est mise en place au congrès. Elle vise en l’absence de statuts définitifs à
tenter de régler les problèmes par la discussion. Elle sert aussi d’instance d’appel.
Les instances nationales respectent le principe de parité hommes/femmes dans leur désignation. La parité ne
suffit pas, il faut l’accompagner d’une réflexion collective et d’autres mesures destinées à favoriser la présence de femmes à tous les niveaux de responsabilité, à renforcer leur confiance en
elles et éviter leur démission prématurée.
Chaque instance produit des comptes-rendus accessibles à l’ensemble des militants.
Le NPA respecte donc les principes d’élection, de rotation et de révocabilité qui permettent à tous les
membres de contrôler leurs représentants.
3/ Structuration : intervention nationale et autonomie locale
Cela suppose
- Un principe démocratique : des directions élues, représentatives, et qui rendent compte de leur mandat
à la base et expliquent leurs décisions
- Un principe d’efficacité : centraliser l’activité à l’échelle la plus adéquate
L’échelon de regroupement des comités le plus efficient est choisi localement. Dans chacun d’entre eux les
comités décident soit de tenir un congrès local qui élit un exécutif, soit de mettre en place une coordination. Ceux-ci fixent les objectifs d’implantation, coordonnent l’activité et élisent ou
désignent selon les modalités de leur choix, une équipe d’animation dont les tâches sont : représenter le NPA, impulser et coordonner son travail militant, éditer une presse, gérer un site,
mettre en place un système de formation, coordonner l’activité des commissions, faire circuler l’information, s’occuper de la trésorerie… Un principe de rotation s’applique à ces équipes. Elles
sont mises en place à la parité homme/femme. Elles peuvent être révoquées si une majorité de membres le réclame.
Un parti à l’image de notre projet émancipateur implique une démarche volontariste d’implantation dans les
entreprises, cœur de l’exploitation capitaliste. La création de comités NPA d’entreprises, de secteurs , de branches, est un objectif central de l’organisation. Ces comités sont essentiels à la
cohérence de notre politique dans la lutte de classe, dans les intervention syndicales, et, de fait un des pivots du npa . Partout où les comités locaux sont en place, il faut rechercher les
possibilités de créer ces structures.
Des coordinations régionales se mettent en place pour s’occuper de la coordination du travail à cette
échelle : campagnes régionales, formation et autres…
Une consultation des comités est nécessaire sur toute question jugée importante par l’équipe de coordination
ou sur demande des comités concernés.
4/ Commissions nationales et locales et secteur jeune
Des commissions thématiques sont mises en place. Elles participent à l’élaboration d’orientations et
formulent des propositions d’actions. Elles sont ouvertes à tous et toutes. Elles sont coordonnées régionalement et nationalement. En outre, elles peuvent avec l’accord du CPN mandater un de
leurs membres pour servir de porte-parole du NPA sur es questions techniques qui ne pourraient être traités par les porte-paroles nationaux.
Le NPA favorise également les réunions de secteurs professionnels, de secteurs d’activité ; tout ce qui
permet d’agir ensemble avec plus d’efficacité.
De par la place qu’elle occupe dans la société et l’oppression qu’elle subit, la jeunesse joue un rôle
spécifique dans la lutte des classes. Elle a des modes de mobilisation différents, elle est prompte à se révolter contre le système et vient à la politique par des biais spécifiques. Ce qui rend
nécessaire une autonomie d’intervention des jeunes du parti leur permettant de faire leurs propres expériences.
Le secteur jeune rassemble les comités jeunes et les jeunes qui souhaitent coordonner leur intervention en
direction de la jeunesse. Il élabore une orientation en direction de celle-ci (campagnes, matériel, journal…). Une fois par an, une conférence nationale jeune est organisée rassemblant des
représentants de tous les comités jeunes, des commissions et des jeunes présents dans les comités locaux. Les jeunes du npa sont représentés dans l’ensemble des instances de celui-ci (localement,
cpn et éxécutif).
Un secrétariat jeune est ratifié par le CPN sur proposition de la conférence jeune.
5/ La formation et les débats
Un haut niveau d’information, d’accès aux débats, à une formation politique approfondie est une nécessité
démocratique, la condition sine qua non d’égalité entre les militants. La force que nous voulons construire doit se vivre comme une intelligence collective du monde que nous voulons
révolutionner. Nous devons être nos propres « experts. Cette formation est indispensable pour permettre la rotation des mandats et le respect de la parité. Elle nécessite un investissement
militant de longue durée et une politique volontariste. C’est dans une conception pluraliste de l’accès aux savoirs critiques et aux outils de compréhension du monde que nous nous situons.
L’objectif essentiel de notre formation est de transmettre de manière non dogmatique les acquis du mouvement ouvrier. Dans l’ordre du jour des comités, lors de stages décentralisés (régionaux), à
l’université d’été du NPA ; autant de lieux d’une formation qui doit constamment se situer dans une perspective militante.
C’est avant tout dans les débats politiques autour d’échéances concrètes que se construit une conscience
politique et une capacité d’intervention politique. En ce sens, la qualité des débats du parti et leur accessibilité, au moment des congrès comme entre ceux-ci, sont déterminantes. ». Cela
implique du matériel, des publications, des conférences sur le site, un institut de formation et des équipes de militants chargés de celle-ci… Une commission formation est élue par le
CPN.
6/ Système de presse et communication
Le NPA est doté d’un système de presse et de communication. La commission communication est élue par le CPN.
Ceux-ci, en dehors de défendre l’orientation du NPA, sont autant de lieux d’échanges, de débats, de connaissances et de contre-expertises au service de notre projet.
Le système de communication est animé par une équipe sous la responsabilité du comité exécutif. Il s’articule
autour de 3 supports essentiels et complémentaires qui fonctionnent en synergie :
- un site, qui constitue, à l’heure de la révolution internet, un aspect central du dispositif. Il ne s’agit
pas seulement du portail de l’organisation mais d’une publication en tant que telle. Le site est chargé notamment au quotidien de la réactivité à l’actualité, il héberge des vidéos, du matériel,
des communiqués, des articles, des débats : c’est un site vivant et organisé, qui met à profit l’absence des contraintes liées à la diffusion papier
- un journal sous forme papier diffusé essentiellement par le biais des abonnements et de la vente militante,
accessible, structurant et nourrissant l’intervention politique des militant-es, capable, en plus de l’actualité, de relayer les campagnes du NPA.
Le site et le journal sont fortement connectés du point de vue du contenu.
-une revue mensuelle en direction des militant-es et du milieu proche, de manière à pouvoir approfondir les
sujets, nourrir la réflexion.
Ces trois éléments sont gérés et animés par des instances élues dans le cadre de mandats nationaux pour les
outils nationaux, locaux pour les outils régionaux ou départementaux. Ils travaillent en lien avec les directions du parti correspondant à leur diffusion. Les comités de rédaction de l’hebdo des
revues organiques et périphériques, ainsi que les équipes des sites nationaux et locaux sont des formes de représentation publique du parti et doivent être constitués vers la parité de genre au
même tître que les instances politiques.
Le droit d’expression des tendances et des fractions existent dans le système de presse du NPA. Une lettre
électronique sera proposée aux sympathisants.
7/ Un parti démocratique à l’image de notre projet
La démocratie est une exigence et un atout pour notre parti. La démocratie est au cœur de notre projet. Elle
implique la transparence, la circulation des informations, la mise à niveau systématique des éléments d’un débat, la connaissance de la pluralité des choix, elle reconnaît la possibilité de
s’organiser pour faire changer l’orientation du parti, c’est-à-dire le droit de tendance et le droit de fraction
Notre objectif est de permettre à chaque militant de trouver sa place et de pouvoir exercer pleinement sa
souveraineté au sein du parti. Les débats à l’intérieur du parti doivent être simples, accessibles mais pas simplistes : un parti des travailleurs, de tous les travailleurs, des
travailleuses, manuels ou intellectuels.
Nous construisons un parti militant. Pour autant nous voulons rompre avec les logiques de parti élitiste au
rythme impossible à suivre, où ce sont celles et ceux qui militent le plus qui fixent à la fois le rythme et l’orientation politique. Il s’agit ainsi de veiller à la durée des prises de parole,
au respect de la parole de chacun, à l’alternance de celle-ci, à la place de chacun, à la durée et au rythme des réunions, à la longueur des textes et donc des bulletins de débat.
En retour par leurs cotisations, les militants participent à l’indépendance et à la vie du parti. Le congrès
décide la grille indicative de cotisations au prorata des revenus prenant en compte le quotient familial, et la répartition de celles-ci entre l’échelon national et l’échelon local. Les activités
financières sont exercées à chaque niveau par des trésoriers ou des co-trésoriers élus qui rendent compte de leur mandat.
L’égalité homme/femme ; la parité dans les directions et dans la représentation publique, la prise en
charge de la garde d’enfants permettant la participation des parents aux réunions sont des préoccupations constantes. De même il s’agit également de veiller à la représentation au sein du parti
des populations qui subissent des discriminations particulières dans la société, mais également des couches sociales les plus exploitées. Dans le même sens, la place des jeunes est une
préoccupation constante du parti.
La sécurité du parti est l’affaire de tous ses membres. Le service d’ordre est composé de membres élus par
les comités.
Les membres du NPA élus sur des listes plus larges, défendront les idées et propositions émanant de la
politique nationale et locale du NPA. La section locale du NPA discute régulièrement de l’intervention et l’activité des élus qui en sont membres, pour assurer collectivement l’accompagnement
politique de l’élu et garantir la formation de l’ensemble des militants sur cette questions.
Les instances de base et le conseil politique national devront se prononcer au préalable sur la participation
à un exécutif pour les communes importantes, les départements, régions.
Les élus membres du NPA ou élus sur des listes NPA qui reçoivent des indemnités, défraiements… en informent
annuellement leurs instances de base, ainsi que le CPN (le collectif responsable du suivi des élus). Les fonctions électives ne devant pas être source d’enrichissement, ces sommes et d’éventuels
avantages fiscaux sont reversés au parti au niveau national. Les fonctions électives ne devant pas être cause d’appauvrissement, les conseillers municipaux qui reçoivent (et donc reversent) une
indemnité, recevront une compensation pour leurs frais de fonctionnement et hausse éventuelle de leurs impôts. Pour les mandats électifs nécessitant un travail à plein temps ou temps partiel, la
rémunération de l’élu-e sera déterminée de la même façon que pour les salariés du NPA et tiendra compte de la situation de l’élu-e avant et après le mandat.
L’utilisation du sigle NPA dans les élections suppose que le candidat s’engage à respecter les exigences
ci-dessus. Les candidatures seront validées par les instances de base de la circonscription concernée. En cas de désaccord, le CPN tranche souverainement.
Le non-cumul des mandats est un principe absolu.
Le NPA a comme règle que es élu-e-s ne fassent pas plus de 2 mandats consécutifs. Toute exception suppose un
accord du CPN.
En cas de démission du NPA, l’élu-e abandonnera son mandat, les instances locales auront à en
discuter.
Quand un élu-e d’une commune importante et notamment lorsqu’il/elle est membre de l’executif, département,
région, un-e député-e, demande son adhésion au NPA, celle-ci se fera après l’accord des instances locales et nationales.
Les élus doivent coordonner leur action, leur intervention dans les institutions doit être maîtrisée à tous
les échelons adéquats par les instances du parti. Leur activité, les indemnités éventuelles doivent être contrôlées également dans les mêmes conditions.
Un groupe de travail sera mis en place après le congrès pour évaluer l’application de ces statuts
provisoires, il sera amené à proposer en lien avec l’ensemble des structures du NPA les modifications à apporter à ce document au prochain congrès.
Un prochain congrès sera convoqué dans un délai de un an à dix-huit mois maximum.
Il adoptera les statuts définitifs à la majorité simple.