Le tract de la semaine...
La Guadeloupe et la Martinique montrent la voie !
Depuis le 20 janvier, la Guadeloupe est en grève générale à l’appel d'un« Collectif contre l’exploitation » qui regroupe syndicats, associations et partis de gauche.
Le 5 février, la grève générale a été déclenchée en Martinique, à l’appel d’un collectif de même nature, la lutte s'y est aujourd'hui amplifiée, notamment après la fuite de Jego, secrétaire d'Etat à l'outre mer.
Une lutte et des revendications qui sont les nôtres
Ils revendiquent le relèvement immédiat des salaires, notamment des plus bas, des retraites et minima sociaux de 200 € (Guadeloupe), 300 € (Martinique), baisse du prix des carburants, des produits de première nécessité, de l’eau, des transports, titularisation des salariés précaires, baisse des impôts et des taxes, reversement par la compagnie pétrolière locale de ses surprofits pour l’emploi des jeunes et un service efficace de transport...
Le collectif de lutte dénonce «des marges bénéficiaires exorbitantes faites par les gros importateurs qui réduisent la Guadeloupe à une colonie de consommation avec la complicité de l’Etat ». Les produits de première nécessité peuvent être plus chers qu’ici, de 50% ou plus.
Mais il y a beaucoup de points communs avec la métropole. Ici comme là-bas, les salariés et la population subissent la crise de plein fouet tandis que celle-ci profite à une petite minorité d’exploiteurs, avec le soutien actif du gouvernement et du Medef.
Préparons la grève générale contre l'exploitation
Sarkozy est bien obligé de « remarquer » les grèves !
Mais à l’énorme mobilisation du 29 janvier, il ne répond qu’en réaffirmant qu’il continuera à appliquer la même politique…
Alors il nous faut élever le niveau de la riposte .
Et la réponse des directions syndicales qui nous proposent d'attendre le 19 mars paraît bien timorée et la date tardive.
Car ce qui est maintenant à l’ordre du jour, c’est de préparer tout de suite un grand Tous Ensemble, avec tous les syndicats, associations et partis de gauche, une grève générale pour imposer les revendications urgentes, en finir avec la politique de ce gouvernement, combattre l’exploitation pour changer la société.
Dans les quartiers, les entreprises, nous devons dès maintenant commencer à nous regrouper, pour soutenir les luttes en cours comme celles qui se développent à l’Université et pour préparer les mobilisations à venir.
C'est à tous ceux et toutes celles qui voudront s’engager sur cette voie, pour une transformation révolutionnaire de la société, que le NPA s'adresse aujourd'hui.