Au Togo, répression made in France...

Publié le par NPA 06 Ouest

Les élections présidentielles sont prévues pour février au Togo, alors que les partis d’opposition contestent toujours la manière dont a été conduite la révision des listes électorales électoral et le mode de scrutin à un seul tour (comme au Gabon), réclamant un scrutin à deux tours.
La précédente élection truquée, qui avait servi en 2005 à légitimer le putsch de Faure Eyadéma à la mort de son père, s’était soldée par une violente répression des forces de sécurité et des milices du parti au pouvoir (le RPT) à l’encontre des manifestants.
Selon un rapport de l’ONU plus de 500 personnes avaient été assassinées (avec des armes françaises, déjà) et des milliers condamnées à l’exil pour échapper au pire.


A l’approche de la prochaine élection contestée, la France vient d’équiper les forces de police et de gendarmerie togolaises pour un montant de 500000 euros, en matériels et en véhicules (livrés par des entreprises françaises, bien sûr), sous couvert d’appuyer la «sécurisation des cycles électoraux», ce qui, traduit de la novlangue, signifie bien sûr «maintien de l’ordre après les élections truquées».

Un domaine dans lequel excelle notre coopération civile et militaire, qui a par exemple déjà formé en 2005 une force spéciale anti-émeute contre «les violences pré et post-électorales» au service d’Idriss Déby au Tchad.

Publié dans International...

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