Face à la flambée des prix, 300 euros de plus pour tous les revenus !

Publié le par NPA 06 Ouest

Le prix du carburant va encore augmenter de 1 à 4 centimes selon le PDG de Total, De Margerie. Il a prévenu que ça continuerait... et qu’il faudra « s’y habituer » !

 

Pour quelqu’un qui gagne 3 millions d’euros par an c’est évidemment assez facile....

 

Et quand il ajoute : « Si on ne répercute pas la hausse du baril, la boîte coule », c’est une véritable provocation !

Total a déjà engrangé 3 milliards d’euros de bénéfices pour le premier semestre 2011 et 10 milliards en 2010.

Les multinationales du pétrole ne se sont jamais aussi bien portées : leurs poches se remplissent et les nôtres se vident.

En période de vacances, pour ceux qui partent, le prix du carburant pèse déjà trop lourd dans le budget.

Et pour les salariéEs éloignéEs de leur lieu de travail, la facture devient insupportable.

 

Le gouvernement Sarkozy fait mine de s’offusquer, accuse les pétroliers de répercuter bien plus vite les hausses du prix du baril que les baisses et demande plus de « transparence »… Mais Total ne s’est jamais distinguée par sa « transparence » : rappelons-nous la marée noire de l’Erika ou la catastrophe d’AZF Toulouse qu’elle a largement fait payer à la collectivité ! Il faudra mettre Total et toutes les multinationales de l’énergie hors d’état de nuire, en les expropriant pour bâtir un vrai service public de l’énergie et ainsi mettre fin à la destruction de la planète et au racket de la population.

 

En attendant, cette augmentation de l’essence s’ajoute à toutes les autres. Depuis des mois, les dépenses incompressibles des ménages croissent à une vitesse folle et font exploser les budgets des familles populaires. Cette flambée des prix renforce l’injustice sociale. Il y a donc urgence à exiger l’augmentation automatique des salaires et de tous les revenus à chaque augmentation des prix des produits de consommation. C’est-à-dire, imposer à nos patrons et au gouvernement « l’échelle mobile des salaires », sur la base d’un indice des prix contrôlé par les travailleurs et leurs organisations et pas sur la base des indices truqués des ministères. Les patrons ont largement les moyens de payer... l’exemple de Total suffit à le montrer.

 

À nous de leur faire les poches !

 

Marie-Hélène Duverger.

Publié dans Social - société...

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