Les enseignants mobilisés dans les Vosges...

Trois manifestations ont eu lieu dans les Vosges, jeudi 10 février, à l’appel des divers syndicats d’enseignants, FSU, Solidaires, CGT, Unsa et CFDT.

À Épinal et Gérardmer, les revendications concernaient les suppression de postes et les heures supplémentaires dans l’Éducation nationale.

À Saint-Dié-des-Vosges, le mouvement a démarré au collège-lycée Jules-Ferry.

Les enseignants dans un tract commun, ont appelé les autres établissements, publics et privés, à une manifestation unitaire.

Au collège, les revendications portaient sur la disparition de l’italien, la suppression d’heures pour l’allemand et l’augmentation des effectifs dans les classes.

Au lycée, trois classes et six postes d’enseignants sont supprimés, alors qu’il n’y aura que 32 élèves de moins.
Une assemblée générale de tous les enseignants en grève, ceux du public et du privé, s’est tenue avec une majorité de grévistes (90 % pour le privé), ouverte à toutes les personnes voulant y assister.

Le débat a porté sur les suites à donner à la mobilisation.

Tous les participants étaient d’accord pour une résistance unitaire de tout le service public pour combattre la volonté du gouvernement et de Sarkozy de le casser.

À Saint-Dié, après le mouvement social de cet automne, le collectif retraites qui s’était mis en place s’est transformé en collectif de Résistance déodatien.

Il fonctionne très bien, au point que les enseignants grévistes nous ont demandé notre soutien.

Il paraît évident que les luttes sociales à venir vont partiellement transiter par ce collectif, qui peut s’avérer propulseur et unifier tous les mécontents.

France.