Sur les routes...

Publié le par NPA 06 Ouest

Le résultat des sénatoriales a prouvé au moins une chose qui concorde avec les retours que nous avons des tournées des signatures : même les maires des zones rurales, des petites communes, qui globalement était plutôt acquis à droite, en ont ras le bol. Ils ont ainsi sanctionné Sarkozy. Lors des échanges que nous avons avec les maires, bon nombre, si ce n’est pas la plupart, en ont marre d’être bien souvent les premiers à subir la politique de casse sociale de ce gouvernement et des précédents. La casse des écoles à l’actualité brûlante touche plus fortement ces zones rurales et est un problème crucial auquel ils sont confrontés. La fermeture de tous les services publics également. La Poste qui a abandonné les petits bureaux dans la plupart des villes que nous traversons, les hôpitaux qui sont souvent le principal employeur localement, avec des maternités de plus en plus loin qui ferment et mettent en danger des vies ; les tribunaux, les centres de Sécurité sociale, impôts etc. Quand le pays est géré par des financiers qui appliquent la même politique que les PDG du CAC 40, il ne reste plus rien dans les plus de 35 000 communes de moins de 2 000 habitants.

 

Donc c’est vrai, beaucoup de maires en ont assez car ils sont souvent aussi salariés et subissent les réformes des retraites, les salaires gelés... Et ils voient les usines et autres entreprises fermer une à une dans leur département. Qui tourne par exemple en Picardie se rend compte qu’il ne reste plus aucune boîte conséquente. Et pour ces villes, c’est tout simplement la mort. Plus de services publics, plus d’entreprises, plus de commerces et au final les gens qui désertent ces villages faute d’avoir de quoi y vivre, des écoles pour leurs enfants.

 

Ce constat peut faire partie des nombreuses discussions que nous avons au quotidien sur les routes et prouvent que cette tâche prioritaire qui est la nôtre, la chasse aux signatures, est une tâche militante non dénuée de politique. Le plus dur étant c’est vrai de pouvoir déjà rencontrer le maire et de lui parler.

 

Les conseils d’agglomération, les différentes lois de décentralisation, la disparition de la taxe professionnelle sont autant d’éléments qui reviennent dans les discussions, qu’elles aboutissent ou non à une signature, mais qui font partie de problématiques sur lesquelles nous nous confrontons rarement.

 

Les signatures sont donc « un sport » d’endurance et à force de persévérer, cela paye. Quand au bout de cinq voyages certains maires indécis se décident enfin, la satisfaction est immense pour le militant qui récolte la signature.

Partout où les militantEs du NPA partent régulièrement et massivement, le résultat est au bout de la route.
C’est dans cette optique que nous voulons que les vacances de la Toussaint soient un grand moment de mobilisation. Plus nombreux nous serons sur la route, les week-end et toutes les vacances, plus nous approcherons du chiffre fatidique des 500 signatures !

 

Thibault Blondin.

Publié dans Vie du NPA...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article