La Poste de Martigues sur le chemin de France Télécom...

Publié le par NPA 06 Ouest

Communiqué du NPA Ouest Etang de Berre :


«Le travail est au coeur des enjeux essentiels de notre pays(...). Or, il y a aujourd'hui un vrai malaise dans beaucoup d'entreprises où le travail est trop souvent synonyme d'angoisse ou de malheur. On l'a encore vu très récemment avec plusieurs suicides dans des grandes enttreprises comme Renault ou France Télécom» a déclaré Jean-François Copé. Alors que le gouvernement et majorité présidentielle se penchent sur la question des suicides passés, ils se soucient peu de ceux qui ont lieu sous leurs yeux et dans le service public de surcroît !


Depuis 25 jours, près de 30 postiers sont en lutte à Martigues contre une réorganisation anti-sociale de leur travail. A ce jour, Sébastien, jeune père de 32 ans, entame son 23ème jour de grève de la faim (il a perdu plus de 15kg), dans l'indifférence générale. Est-il utile de rappeler que la grève de la faim est un suicide par voie lente. Aurait-il dû se pendre pour que l'ignominie de sa situation émeuve l'opinion publique ? Sébastien ne se content pas de ne pas s'alimenter, il a également décidé de dormir sur le parking du bureau de poste de Martigues Ferrières, dans un camion, afin que la direction de la Poste le voit dépérir sous leurs yeux.


Afin de soutenir leur collègue, 95% des salariés du site sont en grève. Heures supplémentaires impayées, répression, augementation de la charge de travail, licenciement sec, mise à pied, conseils de discipline sont les outils de la direction pour détruire un service public et abattre les agents qui tentent de le défendre.


Le NPA Ouest Etang de Berre apporte son soutien aux facteurs qui luttent courageusement depuis plus de trois semaines et exprime son indignation devant la surdité de la Direction de la Poste et du gouvernement.


Face à cette indifférence, les postiers de Martigues ne se démobilisent pas. Au cntraire, une poignée d'entre eux envisagent , et ce, malgré le froid qui s'abbat progressivement sur le pays, de passrr eux aussi la nuit sur le parking de la Poste et e commencer, s'il le faut, une grève de la faim.


Sébastien devra-t-il mourir sur le parking d'un établissement public pour que l'onn se pose la question des méthodes employées par la Poste envers ses salariés ?
La dénonciation publique, la médiatisation de leur lutte acharnée pour leurs droits élémentaires doit-elle se faire une fois le cortège funéraire passé ?

Publié dans NPA en PACA...

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